L’arrivée à la maison du chiot
C’est une étape importante dans sa vie. Parlez lui doucement et encouragez le à vous suivre. Il est un peu perdu, il vous faut gagner sa confiance.
Votre nouveau compagnon doit se sentir à l’aise chez lui. Lors de son arrive, présentez lui sa maison et sa nouvelle famille.
Laissez lui suffisamment de temps pour prendre ses nouveaux repères. Montrez lui l’endroit où il va dormer, ses gamelles, ses jouets, mais aussi l’endroit où il pourra faire ses besoins et les lieux interdits.
Si le chiot est reticent au début, ne le forcez pas! Placez le sur son couchage et attendez qu’il sorte de lui même.
Plus votre compagnon sera en confiance, plus son adaptation sera rapide et aisée.
Vous devez établir les règles et les limites dés le début. Si votre chiot se conduit mal, vous devez toujours le prendre sur le fait et ne surtout pas exiger qu’il comprenne un acte passé.
Restez d’une humeur égale. Récompensez le pour ses bonnes actions et soyez ferme (sans être violent!) pour ses méfaits.
“ OUI! +Caresses (tu peux faire cela)”
“NON! Avec une voix sévère (ce n’est pas bien)”
La socialisation
Les chiens sont des animaux sociables. Ils ont besoin d’apprendre les codes et les règles qui leur permettront de se reconnaitre, de se comprendre et de cohabiter en harmonie avec les humains et les autres espèces animales. Cela demande un apprentissage pour lui comme pour vous!
Entre 4 et 16 semaines, le chiot traverse une période très importante pour son avenir: c’est la période d’imprégnation et de socialisation.
Le chien apprend toute sa vie, mais cette période est la plus sensible.
Durant ces semaines décisives, votre chiot est prêt à découvrir le monde et à faire ses premières expériences.
Il aura commencé cet apprentissage à l’élevage, puis vous venez de vous engager à le poursuivre.
Lorsque vous partez de l’élevage avec lui, les jeux intra-espèce avec ses frères et sœurs et les autres animaux de l’élevage sont brutalement interrompus. Or ces jeux et ces relations sont indispensables pour le développement du chiot.
Vous pouvez alors promener votre chiot avec d’autres chiens, à condition de faire attention à ce qu’il se retrouve avec des copains adaptés à sa taille et à son âge.
Si vous possédez un jardin, vous pouvez y laisser votre chiot seul, de plus en plus longtemps, à partir du moment où il aura pris ces repères (la porte, son couchage, ses gamelles…).
Veillez à ce que votre jardin soit bien clôturé, que le chiot ai accès à de l’eau fraîche et à un endroit abrité.
N’oubliez pas de jouer avec votre nouveau compagnon. Le jeu préserve son caractère et sa bonne humeur ; De plus, cela favorise votre complicité !
Attention ! Certains jeux ne sont pas adaptés au jeune chiot : Il peut s’étouffer en avalant des petits bouts de caoutchouc ou de mousse, ou déformer sa mâchoire, voir perdre certaines dents, en tirant sur les jouets. Evitez également de suspendre votre chiot à un jouet ou de le faire sauter, car sa colonne vertébrale peut s’abimer et les dents peuvent se déplacer !
Aujourd’hui, il existe de nombreux clubs d’éducation. Certains proposent des « classes chiots » d’autres sont plus tournés vers le comportementalisme.
N’hésitez pas à les contacter si vous avez besoin d’aide ou de conseils concernant l’éducation de votre petit protégé !
La propreté
Lors de son arrivée, après chaque repas et sieste ou après une grosse excitation, votre chiot aura envie de faire ses besoins.
Sortez le régulièrement et félicitez le quand les fait à l’endroit que vous voulez lui apprendre (jardin, caniveau, tapis éducateur…). En aucun cas vous ne devez le gronder si il se soulage dans un autre endroit. Si vous le prenez sur le fait, dites « NON » avec une grosse voix, puis nettoyez hors de sa vue avant de le sortir.
Dans certains cas, il peut s’avérer utile de lui apprendre à faire ses besoins à l’intérieur (si vous habitez en appartement, si vous devez avoir de longues journée hors de chez vous, si vous devez le laissez en pension…) . Cela ne signifie pas pour autant qu’il doit les faires aux 4 coins de la maison !
Apprenez lui à faire sur un tapis éducateur. Le tapis doit être mis suffisamment éloigné de son couchage, mais en vu du chiot. Lorsqu’il commence à montrer des signes (accroupissement, tourne en rond, cherche à sortir..), posez votre chiot dessus et encouragez le. Il apprendra vite à y aller tout seul !
En cas d’oubli, surtout ne le grondez pas si vous ne l’avez pas pris sur le fait ! Un chiot ne peut pas se retenir longtemps, et il doit apprendre votre rythme des sorties.
Rester seul
C’est le cap décisif de votre future vie commune, et surtout le plus utile à lui inculquer.
Commencez dés son arrivé par de petite absences de quelques minutes, puis allonger ses absences régulièrement, pour aller au plus proche de vos horaires professionnels.
Laissez votre compagnon dans une pièce (voire plusieurs) où il est en sécurité et ne peut pas faire de dégâts importants. Il est préférable que le sol soit facilement nettoyable, ou mettez lui quelques tapis éducateurs pour les oublis.
Lorsque vous rentrez, parlez lui gentiment et installez vous. Faite le tour de la pièce et en cas de bêtise(s), nettoyer sans rien lui reprocher (vous ne l’avez pas vu faire).
Une fois les dégâts oubliés, allez vous promener ensemble dans la bonne humeur.
Attention ! Un chiot ne peut pas rester seul de trop nombreuses heures d’affilées, Il deviendrait malheureux et pourrait s’occuper en faisant des dégâts !
La promenade
Votre compagnon peut se montrer réticent à sortir en laisse. Ne prévoyez pas de grandes balades dés le début. Les premières sorties servent à supporter la laisse et à se familiariser avec les lieux
Vous avez attendu avec impatience votre petite boule de poils ; vous rêvez qu’il vous suive partout, mais patience !
L’usage est : 1 min de promenade= 1 semaine d’âge, toutes les 2-3 heures durant les 2 premiers mois de vie commune.
Un chiot de 10 semaines= 10 minutes de sortie toute les 2 heures.
Quelques points importants :
- ne tirez jamais la laisse si votre chien refuse d’avancer, vous pourriez lui faire peur ou pire le blesser. Dans ce cas, déplacez vous devant lui avec une récompense (miette de cervelas ou de biscuit pour chien…) et attirez le en l’appelant. Il doit venir de lui même ! Vous pouvez aussi aller en promenade avec d’autres chiens attachés, il suivra les autres et apprendra à être social.
- emmenez le dans un maximum d’endroits différents, avec des bruits et des odeurs nouvelles (hall de gare, forêt, ville, marché, foire…) .
- si le chiot tire en avant, rappelez le et attirez son attention : vous devez marcher ensemble !
Dans les lieux sans danger, vous pouvez travailler le rappel : s’il ne revient pas, partez en sens inverse de votre chiot en l’appelant. Si cela ne fonctionne pas cachez vous !
Ne le rattachez pas à chaque fois qu’il revient, il y perdrait son plaisir de revenir vers vous ; mais félicitez le !
Ne tirez jamais le chien, mais préférez l’attirer vers vous. Vous devez toujours avoir quelques récompenses avec vous, le chiot doit être content de sortir.
Les promenades doivent rester un moment de détente et de complicité pour tout le monde !
En voiture
Votre petit compagnon a déjà pris la voiture, puis il part avec vous pour de nouvelles aventures.
Il est important de l’habituer dès son plus jeune âge. Il ne faut pas que pour lui, monter dans un véhicule soit une source de stress.
Il faut que le but de la sortie en voiture soit agréable, donc éviter de l’emmener uniquement pour aller chez le vétérinaire ou le toiletteur !
Il est préférable qu’il voyage dans une caisse adaptée, car cela évite qu’il ne fasse des dégâts pendant que vous conduisez ou qu’il ne se blesse lors d’un freinage brusque.
Les premiers signes de ce mal sont la salivation excessive, les halètements, les déglutitions fréquentes et les signes d’anxiétés (agitation, tremblement, vocalises…).
Une fois en voiture, quelques gestes simples peuvent aider votre compagnon : évitez de lui donner à manger juste avant de partir, ouvrez les fenêtres, arrêtez vous à intervalles réguliers pour qu’il se détende et donnez lui à boire ; Dans certains cas la fumée peut être un facteur de malaise.
Parmi ces gestes, la visite chez votre vétérinaire reste la plus importante, car ce praticien est le mieux placé pour vous orienter sur la bonne conduite à tenir, et éventuellement, la prescription de médicaments (Zylkene, Adaptil, Anxitane…) .